S’obstiner à capter la ville en présence de l’humain (ou éventuellement de la mouette à St-Malo). Issu des murs de la banlieue sud j'aime capter l’ambiance urbaine à travers ses acteurs : un personnage sur la photo et la ville se révèle. Même petit sous l’abribus, l’urbanus donne vie, sens et volume (l’effet Keops*). Ce parti pris bien connu des photographes force la recherche de l’autre, nous pousse à sentir et communier avec nos contemporains urbains. Cloner l’urbanus Nous sommes complexes et singuliers dans notre façon de vivre la ville, chacun de nous promène ses mouvements multiples ou cadencés à l’horloge, invisibles dans un cliché unique. Clonons l’humain sans tenter l’œil de nous comparer mais pour prendre l’essentiel, le mouvement, le cœur qui bat, le pas romain de l’urbain filant. Une craquette clonée raconte autant sur les douces qu’une manifestation d’infirmières. En même temps dans ce dernier cas, il peut être plaisant de garder la diversité. Clonage hommage aux fondus du montage Mes petits clones sont presque aussi vieux que la photographie, la photomontage de personnage existe depuis toujours (Rodchenko 1923), c'est-à-dire 1000 ans avant photoshop.